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GREEN IT : Cap sur le numérique responsable (1/3)

Quels sont les impacts environnementaux d’internet ?
Comment les réduire ?

Cet article permet de comprendre à partir de différentes études, les facettes du Green IT en expliquant comment nous pouvons chacun, changer notre manière d’utiliser le web. Une prise de conscience concernant l’impact environnemental d’internet doit avoir lieu.

Selon le Pôle Éco-Conception, le Green IT “Correspond à une démarche d’amélioration continue portée par la direction informatique (DSI) des entreprises, qui vise à réduire les impacts environnementaux d’un système d’information. Réduire la part des impacts environnementaux de l’informatique par une redéfinition des besoins internes de l’entreprise.”

En effet, le digital pollue massivement et il est important de faire une utilisation efficiente de ces outils. Il faut donc lutter contre la pollution numérique qui correspond à “l’ensemble des impacts de l’industrie digitale sur l’environnement.” et qui peut être liée au matériel et à nos pratiques d’internet.

Afin d’éviter cette pollution numérique, voici plusieurs conseils pour les utilisateurs :

  • Avant l’achat : Se demander si l’appareil est nécessaire à vos équipes et vos activités. Privilégier des produits ayant un label (label Numérique Responsable, le label RSE Agences Actives de l’AACC, etc) environnemental.
  • L’utilisation de votre équipement : Utiliser la garantie, éteindre l’appareil quand il ne sert pas, le débrancher quand il a fini de charger et éteindre sa box internet quand elle n’est pas utilisée.
  • En fin de vie : Recyclez votre appareil.

Pour chaque utilisateur : réduire son empreinte carbone sur internet en fermant les onglets et en vidant son cache, en limitant les échanges de mails, en optimisant  l’espace sur les serveurs et en adoptant des moteurs de recherches « verts ».

Aussi, des plateformes émergent permettant d’évaluer différents éléments dont  la performance environnementale d’une page internet. EcoIndex.fr en est l’exemple type puisque cet outil permet de calculer l’empreinte technique et environnementale (gaz à effet de serre et eau) d’un site web. 

La Conception Numérique Responsable et Paris WEB ont mis en avant les impacts de nos modes de vie sur le climat (dérèglement climatique, déforestation), la biodiversité (régression écologique : pollution du sol, de l’air et de l’eau) et sur les ressources (épuisement des ressources non renouvelables). Il est important d’utiliser plus longtemps moins d’équipement. 

Cependant, la durée d’utilisation des appareils électroniques a été divisée par 3 en 30 ans. En effet, les ordinateurs de 1985 avaient une durée de vie allant de 10 à 15 ans et facile à upgrader, réparer, reconditionner, recycler.  Les ordinateurs d’aujourd’hui ont une durée de vie allant de 3 à 15 ans et sont difficile ou impossibles à upgrader, réparer, reconditionner, recycler.

Les objectifs sont nombreux, notamment réduire l’empreinte environnementale, les coûts et améliorer l’expérience utilisateur.

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WeGreenIT, une étude basée du 150 entreprises françaises, présentée par le WWF France et le Club Green IT permet d’identifier leur empreinte environnementale pour les aider à la réduire. Le service informatique totalise entre 44% et 66% de ces impacts. 

Aussi, d’après GREENIT aujourd’hui, de plus en plus d’individus se rendent sur internet depuis une tablette, un smartphone ou bien un ordinateur. On compte en effet, environ 3 milliards de terminaux connectés et 5 à 7 milliards d’objets connectés. Ceci favorise la pollution numérique. 

Selon un rapport réalisé par The Shift Project, la consommation d’énergie du numérique est en augmentation de 9% par an alors qu’il est possible de la réduire à 1,5% en adoptant la « Sobriété numérique ». Ce terme est défini comme le fait “d’acheter les équipements les moins puissants possibles, de les changer le moins souvent possible, et de réduire les usages énergivores superflus”. Il est important d’aborder une transition numérique, cependant les impacts  environnementaux directs et indirects (« effet rebond ») sont souvent sous-estimés.

Selon WWF, cet effet rebond « Apparaît lorsque les bénéfices environnementaux d’une politique sont plus que compensés par des impacts négatifs. Par exemple, on réduit l’intensité en énergie d’un service, son coût baisse, l’économie ainsi réalisée permet de consommer davantage de ce même service. »


Merci de vous référer à ce lien (2/3) puis ce lien (3/3) pour lire la suite de l’article.